Le Paris Saint-Germain a surclassé Saint-Étienne ce samedi soir en dix minutes, le temps d’inscrire trois buts et de plier la rencontre dès la première période. Impressionnantes dans l’intensité et la maîtrise, les joueuses de Fabrice Abriel ont cependant relâché la pression après la pause, se contentant de gérer leur avance.

Un départ en trombe

Le PSG n’a pas tardé à imposer son rythme, asphyxiant d’entrée une équipe stéphanoise dépassée dans tous les secteurs. Trois buts en dix minutes ont suffi aux Parisiennes pour prendre le large, affichant un niveau de jeu séduisant et une efficacité redoutable. Pressing haut, justesse technique et réalisme offensif : tout était réuni pour rappeler aux supporters le Paris des grands soirs, celui qui impose sa loi et écrase la concurrence.

Une seconde période en gestion

Mais après cette démonstration, les joueuses parisiennes ont progressivement levé le pied. Face à un ASSE plus entreprenant au retour des vestiaires, elles ont adopté une posture plus attentiste, gérant leur avance sans chercher à creuser l’écart. Si cette approche n’a pas mis leur victoire en danger, elle a laissé une impression d’inachevé. Le très haut niveau impose de maintenir la même intensité sur 90 minutes, un aspect sur lequel le PSG devra progresser.

Premiers buts pour Mbock et Dunn

Cette soirée a aussi marqué les premières réalisations sous le maillot parisien pour Griedge Mbock et Crystal Dunn, deux recrues qui continuent leur intégration au sein de l’effectif.

Avec cette victoire, le PSG confirme sa solidité, mais laisse entrevoir un axe d’amélioration à l’approche des prochaines échéances : garder le même niveau d’exigence sur l’ensemble d’un match