OL 1-4 Arsenal

L’Olympique Lyonnais a connu l’une des soirées les plus sombres de son histoire européenne ce dimanche, éliminé en demi-finale de la Ligue des Champions par un Arsenal supérieur dans tous les domaines. Une défaite cinglante, aussi brutale qu’inattendue.

Un OL méconnaissable

Rarement l’OL féminin, référence incontestée du football européen, n’avait affiché un visage aussi pâle. Incapables de rivaliser, les Lyonnaises ont été surclassées dans tous les compartiments du jeu. Même Joe Montemurro, l’entraîneur, peinait à trouver les mots en zone mixte, sonné par l’ampleur du naufrage.

Les choix tactiques de Montemurro interrogent : pourquoi chambouler un onze qui fonctionnait depuis plusieurs semaines ? Pourquoi titulariser Ada Hegerberg, récemment reléguée au rang de remplaçante, dans un match aussi intense ? Pourquoi repositionner Melchie Dumornay au milieu de terrain, alors qu’elle n’a que très peu d’expérience à ce poste ? Résultat : un milieu déséquilibré, submergé par les vagues londoniennes, une Hegerberg isolée, et une équipe rapidement asphyxiée. Tabitha Chawinga a été fantomatique, tout comme sur le match aller. A ce niveau-là, ce n’est pas possible de faire cette prestation.

Une défense lyonnaise aux abois

Malgré le retour de Wendie Renard, la défense lyonnaise s’est montrée d’une fébrilité inhabituelle. Vanessa Gilles, habituellement si solide, a symbolisé la faillite collective : impliquée sur trois des quatre buts encaissés, entre relances ratées, glissades fatales et approximations inquiétantes. Face à la vivacité et à la qualité technique d’Arsenal, la charnière lyonnaise a coulé à pic.

Arsenal, le plan parfait

Si Lyon s’est effondré, Arsenal, de son côté, a livré une partition impeccable. Les Gunners ont proposé un jeu fluide, fait de combinaisons rapides, de mouvements constants et d’une maîtrise technique impressionnante. Bien aidées par les erreurs adverses, les Anglaises n’ont jamais perdu leur fil conducteur, imposant leur tempo et exploitant chaque faille lyonnaise avec précision. 

Sur l’ensemble des deux confrontations, Arsenal a amplement mérité sa qualification en finale. Un exploit historique face à un OL tout simplement méconnaissable.