La D3 au coeur de futures scandales de Management ?
Les joueuses de la D3 prennent la parole
Alors que la FFF vient d’officialiser la création d’une ligue de football professionnelle Féminine pour juillet 2024, lors de la cérémonie des trophée de la D1 arkema diffusée sur canal lundi 29 avril 2024 dernier ; Une Lettre ouverte d‘Anaïs Pugnetti vis à vis de son départ du club de Roubaix-Wervick de D3 surgit sur les vrais conditions de ses ex coéquipières dans son ancien club.
Une convention Collective est en discussion, mais il est clair qu’il faut instaurer un salaire minimum aux joueuses, des conditions très clairs sur les différentes primes… voici la lettre D’Anaïs l’ex Capitaine qui s’est exprimée sur son compte instagram.
Quelques jours plus tôt c’est les joueuses de Brest qui a sa section masculine qui évolue en Ligue 1. A vu sur les réseaux une lettre ouverte des joueuses qui se plaignent de leurs conditions dans leur club, le club de Brest a sortie un communiqué promettant une enquête interne à ce sujet, Brest qui a sa section masculine qui évolue en Ligue 1.
lettre ouverte d’Anaïs Pugnittti
Dans sa lettre Anaïs, l’ex Capitaine de Roubaix dit pouvoir s’exprimé contrairement à ses coéquipières, la pression financière semble très présente dans ce club, le club va t-il répondre afin de garder de bonne relation avec ses sponsors ?
Un jour tu vas à l’entraînement, tu penses t’entraîner comme tous les mardi depuis le début de
la saison et comme tu le fais depuis tellement longtemps car tu vis, tu manges et tu dors foot.
Puis tu arrives sur le terrain sur lequel tu es censée t’entraîner mais le coach te lit une lettre dans
laquelle tu y apprends que tu es virée du club. Devant l’ensemble du groupe, sans avertissement
préalable, sans avoir pu pouvoir te défendre, sans même comprendre pourquoi.
Un jour tu es virée alors que tu as été l’une des pionnières du club. Un club que tu as aimé et
respecté pendant 4 ans. Un club dont tu as défendu les couleurs alors qu’au départ, personne
ne croyait en ce projet. Mais tu as été là. Dès le début. Depuis « Bousbecque ». Fidèle au poste
comme tu as pu l’être dans les autres clubs que tu as connus.
Je m’appelle Anaïs Pugnetti et pour ceux qui me connaissent, ce n’est pas dans mon habitude
de faire de grands discours et de parler de moi. Mais avant de raccrocher les crampons pour de
bon, je me devais de prendre la parole sur le management et certaines décisions qui ne
respectent pas les joueuses et les femmes que nous sommes.
Tout a commencé avec notre défaite face à Angers le dimanche 31 mars. Le mardi suivant cette
contre-performance, le président du club, est intervenu très brièvement en début
d’entraînement pour nous avertir que les primes de matchs étaient suspendues jusqu’à nouvel
ordre. Après des échanges sur notre groupe Whatsapp composé uniquement des joueuses,
nous avons décidé de nous réunir le lendemain, avant l’entrainement, afin de rebondir sur ce qui
s’est dit la veille. Sacrilège, puisque nous, joueuses du club de Roubaix-Wervicq, avons osé avoir
l’idée de faire une réunion pour exprimer un désaccord vis-à-vis de la décision de notre
président. En effet, la sanction ne s’est pas fait attendre ! Puisqu’il faut savoir que le club
fonctionne selon le schéma suivant : DESACCORD = SANCTION.
Dans ce moment censé être d’union, une ou plusieurs joueuses de notre groupe ont d’abord pris
des captures d’écran de notre conversation Whatsapp pour l’envoyer à notre président. Mais ce
n’est pas tout, lors de cette réunion : une joueuse a réalisé un ENREGISTREMENT VOCAL à mon
insu (preuve à l’appui). Suite à cela nous sommes 8 joueuses à avoir reçu une convocation
officielle par mail (les 8 qui ont pris la parole sur le groupe Whatsapp, messages dans lesquels il
n’y a aucun manque de respect envers le club et où chacun fait simplement part de son état de
forme du moment). Nous sommes alors convoquées par le comité directeur du club mais à mon
grand étonnement, lorsque j’arrive à mon entretien, seulement 2 personnes composent ce
comité : monsieur le président et son papa. Etonnamment, certaines personnes qui composent
ce comité n’ont été mises au courant de ces entretiens qu’après la tenue de ces derniers.
Lors de mon entretien, j’apprends donc qu’une de mes coéquipières m’a enregistré à mon insu.
Je me permets de rappeler que selon l’article 226-1 du Code pénal : « L’enregistrement d’une
personne sans qu’elle ne le sache peut être considéré comme une atteinte à la vie privée, ce qui
est punie d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 45 000 euros ». Dès lors, même si cet
enregistrement est illégal, qu’il porte atteinte à ma vie privée, monsieur le président décide tout
de même de me sanctionner. Puisque moi, Anaïs Pugnetti, capitaine du groupe D3, doit
acquiescer toutes les décisions sans exprimer le moindre désaccord, sans faire de vague. De
nouveau le schéma DESACCORD = SANCTION se produit, même si cela se fait de façon illégal.
N’étant pas la capitaine qui accepte tout et à n’importe quel prix, je suis donc sanctionnée et le
week-end d’après je joue avec l’équipe réserve. La raison de ma sanction ? Un audio illégal dans
lequel j’évoquerai le mot « grève ». Tout d’abord, après de multiples demandes, ai-je pu écouter
ces audios ? Non. Sommes-nous sur à 100% que c’est moi qui ait prononcé ce mot ? Je ne sais
pas. Est-ce que dans les faits, un mouvement de grève a eu lieu ? Certainement pas. Je me
retrouve donc sanctionnée sans raison valable après qu’une atteinte à ma vie privée ait été
commise et en ayant reçues des pressions de la part de notre président, affirmant qu’avec cet
enregistrement j’avais manqué de respect au club, aux bénévoles et que je n’étais pas digne
d’une capitaine, digne d’une joueuse de D3.
Mais cela me permet de vous questionner. Puisque pour un club qui voudrait se
professionnaliser, qui a pour projet de monter en D2 puis en D1, pour un club qui prétend mettre
la femme au cœur de son projet sportif, enregistrer une discussion de vestiaire, à l’insu de
plusieurs joueuses, est-ce vraiment une manière de fonctionner qui respecte le droit des
femmes et des joueuses ? Je ne pense pas. Avoir des captures d’écrans des messages de ses
joueuses, des audios illégaux et les utiliser pour sanctionner ses joueuses est-ce digne d’une
attitude d’un président de club ?
Est-ce que l’acharnement que nous avons reçu s’arrête ici ? Non. Le dimanche suivant, suite à
un cri de guerre jugé déplacé mais défendu par les 11 joueuses titulaires, j’ai été viré du club et 5
autres de mes coéquipières ont été sanctionnées financièrement. Est-ce que les 11 joueuses
ont été sanctionnées ? Non. Quelles sont les joueuses sanctionnées ? Celles qui, auparavant
dans les entretiens, ont osé exprimer un désaccord. De nouveau nous retrouvons le schéma
directeur qui organise ce club : DESACCORD = SANCTION.
Car oui nous gagnons de l’argent et pour certaines beaucoup d’argent. Nous sommes mêmes
privilégiées avec des hôtels de luxes en déplacement, des soirées partenaires et des célébrités.
Bref, nous ne manquons de rien et nous avons toujours essayé de le rendre sportivement sur le
terrain. Mais là où certaines peuvent nous envier, malheureusement il faut connaître la partie
immergée de l’iceberg. Quand tu es une jeune femme dans ce club, il faut savoir à quel prix tu
t’engages à te soumettre. Quand il y a beaucoup d’argent et qu’en contrepartie vous exprimez un
désaccord, vous vous faites punir. En contrepartie si vous ne marchez pas droit dans le rang,
vous « dégagez » (mot employé à mon égard par monsieur le président). En contrepartie, tu es
une femme, tu gagnes de l’argent donc tu n’as pas le droit de dire « non je ne suis pas d’accord ».
Aujourd’hui il ne s’agit pas seulement de plaider ma cause et de parler de la façon dont le club
m’a traité individuellement, mais il s’agit de mettre en avant un réel problème de management,
de communication et de respect pour les joueuses et les supporters qui représentent le club
depuis plusieurs années. Début janvier, quatre joueuses qui étaient présentes à chaque
entraînement, à chaque match (avec l’équipe première ou en réserve), qui pour certaines
représentaient le club depuis plusieurs années et qui ont participé à l’évolution de celui-ci
depuis la R2 jusqu’en D3, se sont vues du jour au lendemain poussées vers la sortie en
supprimant leurs indemnités. En effet, n’ayant qu’un accord « verbal » et donc un contrat
« moral » avec monsieur le président en début de saison, ce dernier décide quand il le veut et
surtout quand il n’est pas satisfait de supprimer nos indemnités ou nos primes de matchs.
Pouvons-nous alors parler d’un réel respect et d’une réelle valorisation des joueuses qui
défendent son club depuis plusieurs années ?
Sur la saison 2023-2024, ce sont au total 11 joueuses qui ne font plus partie de l’équipe
première, ainsi que 2 coachs limogés et 1 coach qui a décidé d’arrêter suite à ce contexte de
travail. Ces chiffres effrayants démontrent un réel problème qui dépasse le simple fait que moi,
Anaïs Pugnetti, ai été virée du club. De plus, ce manque de respect ne s’arrête pas aux joueuses
mais touche également les supporters du club où toutes personnes qui tenteraient de mettre en
avant les problèmes que le président s’efforce de cacher.
Pourquoi parler des supporters ? Parce que si vous avez le malheur de commenter les
publications du club sur les réseaux sociaux, tout en restant courtois et juste en soulignant par
exemple que 7 joueuses ne font plus partie de l’équipe première et que depuis le début de
saison nous avons connu 3 coachs différents ? Et bien d’une part votre commentaire est
supprimé. Et d’autre part votre profil voit son accès bloqué à la page du club. Pour quelles
raisons ? Parce que vous avez osé noircir le ciel bleu que le club prétend offrir. De nouveau, vous
ne marchez pas dans le rang, vous exhibez des problèmes en public, sanction il y a et vous êtes
supprimés et bloqués. De nouveau nous pouvons parler du schéma DESACCORD = SANCTION.
C’est comme cela que le club fonctionne puisqu’il ne faudrait surtout pas renvoyer une
mauvaise image auprès de nos partenaires qui donnent beaucoup d’argent. Mais accepterez-
vous de continuer à donner de l’argent dans un club où la liberté d’expression n’est que trop peu
respectée ? Puisque si liberté d’expression il y a, il faut qu’elle soit en accord avec la direction du
club. Sinon, vous vous faites exclure de l’équipe première ou encore bloqué des réseaux
sociaux. Ainsi, je prends le risque de m’exposer et de parler de notre histoire car aucune joueuse
et surtout aucune femme ne mérite d’être traitée ainsi. Bien sûr pour avoir osé parler et prendre
mes responsabilités, je m’attends à des représailles ; c’est comme cela que ça a toujours
fonctionné quand on exprime un désaccord. Mais aujourd’hui je n’ai plus peur de dire les choses
malgré toutes les pressions reçues depuis plusieurs jours.
Aujourd’hui, après toute cette injustice, c’est moi que l’on a accusé de « raciste » et de
« harceleuse ». Aujourd’hui je suis sous traitement, suivie médicalement pour retrouver le
sommeil et commencer à aller mieux pendant que monsieur le président se dit « en paix » sur
les réseaux sociaux. Aujourd’hui, une seule personne du comité directeur, a bien voulu prendre
le temps d’écouter mon histoire puisque monsieur le président ne réponds plus aux messages
et aux mails que nous lui envoyons. Je vous repose la question : est-ce digne d’un président d’un
club 100% féminin qui dit se battre pour la place de la femme dans la société grâce au sport
alors que celui-ci ignore ses propres joueuses ?
Pour terminer j’espère que cette prise de parole pourra faire évoluer le management de cette
institution afin que plus aucune joueuse, que ça soit en sénior ou chez les plus jeunes, n’ait à
vivre de telles pressions et humiliations de la part d’un président et de son comité directeur sous
prétexte d’être rémunérée.
Anaïs Pugnetti, ex-capitaine du RCRWF.
Lettre Ouverte des joueuses du Stade Brestois
Une semaine plus tôt les joueuses du Stade Brestois dénoncaient des condition de jeu “inacceptables”
Des mensonges, des promesses non tenues, des conditions de travail inadmissibles… la face cachée de l’association d’un club pourtant professionnel…
L’ensemble du groupe de D3F du Stade Brestois 29 éprouve leur ras de bol !
Le montant des salaires prévus sur les contrats n’est pas respecté sur les fiches de paie.
Des retraits « frais divers » sont réalisés. Les primes de matchs prévues fixes en début de saison pour l’intégralité du groupe D3 diffèrent d’une joueuse à l’autre. Elles varient également d’un mois à l’autre bien que les résultats soient identiques.
Certains contrats ont été signés 5 mois après l’arrivée des filles au club. Elles ont du subvenir à leurs besoins, loin de leur famille, sans le moindre revenu. Lors de la signature de leur contrat, 5 mois après, le montant était inférieur à ce qui a été dit à leur arrivée. L’ensemble du staff s’est cotisé pour les aider financièrement.
Six de nos joueuses sont logées en colocation dans un F3 insalubre : présence de moisissure sur l’intégralité des murs et absence de chauffage (preuve à l’appui). N’ayant pas assez de lits, une joueuse est contrainte de dormir sur le canapé depuis le début de saison. Lors de leurs signatures, il a été prévu que ces filles soient logées à titre gracieux. Aucun bail de colocation n’a été signé. Soudainement, depuis quelques mois, elles se sont vu retirer un loyer sur leurs fiches de paie, sans qu’aucun avenant ni accord ne soit signé.
Malgré un nombre impressionnant de partenaires, le club n’a jamais souhaité mettre en relation avec ces entreprises les joueuses ayant besoin de travailler. Le staff est contraint de faire les demandes de logements pour certaines joueuses et se trouve dans l’obligation de se porter garant auprès des propriétaires.
Au mois de janvier, la direction a imposé aux nouvelles joueuses ainsi qu’aux joueuses fédérales de payer leur licence. Cette décision est contraire aux dires de début de saison. Ils nous ont alors gelés à toutes nos primes de match du jour au lendemain. Aujourd’hui, malgré cette licence payée, nous sommes les seuls licenciés du club n’ayant pas accès aux places pour les matchs des professionnels et dont les dotations restent incomplètes (équipement
entrainement).
De plus, nos conditions de déplacements sont déplorables et défavorables à la pratique du sport de haut niveau. Les repas ne sont pas toujours prévus à notre arrivée à l’hôtel. Nous
devons en conséquence quitter l’établissement hotelier afin de nous restaurer ailleurs.
Notre staff est composé de seulement 2 membres. L’apport de dirigeants nous a été formellement refusé, pourtant indispensable au bon fonctionnement du groupe national ; obligeant par conséquent notre staff à conduire les deux minibus dans lesquels nous nous entassons à 18. Le retour vers Brest de nuit met considérablement en danger le groupe suite à la fatigue engendrée depuis 48h.
Certains déplacements ont même été réalisés à la charge des joueuses (frais d’essence et de péages, location de voitures). Nous avons été contraintes de conduire notre propre voiture
de location mettant en danger l’intégrité des joueuses.
Nous nous questionnons sur les intentions du président. En effet, nous avons reçu un mail non nominatif de sa part en date du 15 mars 2024, veille d’un match crucial alors que nous étions en course pour l’accession en D2, nous annonçant pour la plupart notre éventuelle non reconduction la saison prochaine. Souhaite-il nous déstabiliser ?
Notre parcours en Coupe de France nous a amené jusqu’en 8eme de finale, soit le deuxième meilleur résultat du SB29 depuis sa création. Ce dernier a permis au club d’engendrer une rentrée d’argent subtentielle. Aucune réversion n’a été faite au groupe, tout cela sans aucune reconnaissance.
Outre les promesses d’indemnité non tenues pour les joueuses; le matériel promis et indispensable à la performance ne nous a jamais été fourni (caméra).
Des choix sportifs nous sont même imposés par le président la veille de déplacement sans concertation avec le staff et impactant la performance (effectif réduit: déplacement à 13
joueuses).
Enfin, nos joueuses se voient refuser sans explication leur droit à la formation professionnelle. Aucun dossier n’a été instruit auprès de l’OPCO (formation prise en charge
à 100% par l’AFDAS).
Que dire encore de la démission de l’éducatrice U13 et entraineure des gardiennes de la D3 ne supportant plus la situation … qui a préféré demissioner pour préserver sa santé mentale… idem pour l’éducateur U18. Ce personnel n’a pas été remplacé à ce jour.
Nous avons toujours été professionnelles en donnant le meilleur de nous-mêmes sur le terrain sans jamais rien laisser paraitre.
Malgré nos nombreuses sollicitations en interne afin de faire changer les choses; on nous ment en nous laissant espérer. Mais les semaines passant, notre situation extra-sportive devient insupportable. Cela ne peut plus durer ainsi! Elle impacte nos performances individuelles et collectives; notre bien-être physique et mental. Elle met en danger l’intégrité physique des joueuses et du staff. Nous ne sommes pas respectés.
Le groupe D3F va se réunir avec les référents des syndicats des joueuses, notamment l’UNFP, appuyé par les agents sportifs.
La révolte et la grève couvent « l’autre Stade Brestois 29 »….
« STOP à la démocrature »
Le groupe D3F du Stade Brestois 29
C’est avec surprise que le Stade Brestois 29 a pris acte de la lettre ouverte des joueuses de l’équipe D3 féminine publiée ce mercredi soir.
Tout d’abord, il est essentiel de souligner que le Stade Brestois accorde une importance primordiale au développement et au bien-être de toutes ses équipes, qu’elles soient masculines ou féminines.
Ces accusations, qui suggèrent des manquements du club envers nos joueuses, sont contraires aux valeurs fondamentales du club. Fondée il y a 12 ans et forte de ses 110 licenciées, la section féminine du Stade Brestois 29 a toujours fait l’objet d’un suivi attentif de la part de l’association du club via son président Daniel Le Roux.
Surpris par les faits évoqués, le Stade Brestois s’est immédiatement rapproché de l’UNFP et s’engage à prendre toutes les mesures possibles si des manquements contractuels n’ont pas été respectés sur les 5 contrats fédéraux que compte l’effectif.
Dans l’attente des résultats d’une enquête interne menée pour établir la véracité des propos, le Stade Brestois 29 ne fera aucun autre commentaire sur la situation actuelle.
Mon avis
La FFF a lancé une plateforme d’alerte et de signalement mais est-ce suffisant, est ce que les joueuses se sentent protegée et ose l’utuliser. Sont-elles au courant de ce dispositif, est ce que des affiches avec un lien de signalement est disponible dans les clubs ?