Une nouvelle ère s’ouvre chez les Bleues de Laurent Bonadéi

par | Mai 26, 2025 | Actualités Féminine, D1 ARKEMA, EQUIPE DE FRANCE FEMININE, FFF, Lyon W | 1 commentaire

Ce lundi, l’équipe de France féminine se rassemble à Nancy pour un stage qui s’annonce particulier. Et pour cause : trois cadres historiques ne seront pas de la partie. Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali, figures emblématiques des Bleues, n’ont pas été retenues par le sélectionneur. Un choix fort, tourné vers l’avenir, qui marque un tournant à quelques semaines de l’Euro 2025 en Suisse.

Un groupe à rééquilibrer

La décision de Laurent Bonadéi, aussi brutale qu’elle puisse paraître, s’inscrit dans une volonté claire : initier un nouveau cycle. Le sélectionneur devra sans doute s’en expliquer devant son groupe, car même s’il avait préparé les joueuses à cette éventualité, leur absence crée forcément une onde de choc.

Mais malgré ces absences, le réservoir de talents reste important. L’équipe conserve une colonne vertébrale expérimentée avec Griedge Mbock, Sakina Karchaoui, Kadidiatou Diani ou encore Grace Geyoro. Des joueuses aguerries, rompues aux grandes compétitions, qui devront assumer un rôle de leaders dans cette nouvelle version des Bleues.

Miser sur l’avenir

Laurent Bonadéi l’a rappelé : pour progresser, il faut parfois oser changer. Il a donc choisi de faire confiance à la jeunesse. Alice Sombath, Thiniba Samoura ou Kessya Bussy font partie des profils appelés à vivre leur première grande compétition internationale. Un investissement pour l’avenir.

Le sélectionneur a notamment pris l’exemple de Sandie Toletti, dont la première grande compétition internationale n’est arrivée qu’à 28 ans. « Elle a eu des difficultés car c’était une première à cet âge-là. Il faut que nos jeunes vivent ces expériences plus tôt », a-t-il justifié en conférence de presse. Un message clair : donner du vécu aux nouvelles générations pour construire l’équipe de demain.

Qui pour porter le brassard ?

L’absence de Wendie Renard ouvre un débat crucial : celui du capitanat. Plusieurs profils se dégagent, chacun avec ses atouts.

Griedge Mbock – 89 sélections
Probablement l’une des meilleures défenseures du monde lorsqu’elle est à 100 %, Griedge Mbock est une valeur sûre. Elle connaît l’exigence du très haut niveau, possède un palmarès impressionnant et a déjà porté le brassard. Leader naturel, elle fait partie du groupe resserré sur lequel s’appuie Bonadéi pour assurer la transition. Sa fiabilité, son attitude exemplaire et sa capacité à fédérer font d’elle la favorite logique.

Sakina Karchaoui – 85 sélections
Depuis ses débuts en 2016, elle est devenue une figure incontournable de l’équipe de France. Reconnue mondialement pour ses qualités techniques et sa combativité, elle incarne le professionnalisme et la régularité. Elle coche toutes les cases : expérimentée, respectée, combative. Très suivie sur les réseaux, elle possède aussi un rayonnement important, utile à une capitaine dans une équipe exposée comme les Bleues.

Sandie Toletti – 65 sélections
Un profil plus discret mais tout aussi légitime. Depuis trois ans, elle s’est imposée comme une pièce maîtresse du milieu français. Moins médiatisée que d’autres, elle fait l’unanimité dans le vestiaire pour sa rigueur, sa régularité et son intelligence de jeu. Une capitaine de l’ombre, mais une leader fiable.

Grace Geyoro – 95 sélections
Vice-capitaine sous Hervé Renard, ancienne capitaine du PSG, Geyoro a l’expérience du brassard. Présente dans le onze type depuis 2020, elle connaît les grands rendez-vous. Elle a pris de l’ampleur ces dernières saisons et s’impose comme l’une des meilleures milieux françaises. Son calme, sa constance et sa loyauté en font une option solide.

Pauline Peyraud-Magnin – 62 sélections
Elle a déjà porté le brassard à plusieurs reprises. Son cas divise : critiquée pour certaines prestations, mais irréprochable dans l’attitude. Écartée un temps par Hervé Renard, elle a su rebondir pour récupérer son statut de n°1. Si elle n’apparaît pas comme le choix le plus évident, son engagement et sa résilience pèsent dans la balance.

Laurent Bonadéi a également cité deux profils plus jeunes : Maëlle Lakrar et Selma Bacha, dont la personnalité et le potentiel en font aussi des candidates crédibles à moyen terme. Le choix du sélectionneur donnera un signal fort sur la direction qu’il veut impulser à cette nouvelle génération.

Pour vous, qui sera ou doit-être la nouvelle capitaine des Bleues ? 

 

1 Commentaire

  1. martial

    maelle lakrar

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